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AIR PUR (2)

  • Photo du rédacteur: La santé par l'hygiénisme
    La santé par l'hygiénisme
  • 27 avr. 2019
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 mai 2019

Les deux principaux organes d’élimination des toxines sont les poumons et les reins. Les intestins ne sont pas un organe important dans ce problème d’élimination. Ils contribuent à l’évacuation des matières toxiques et des déchets du bol alimentaire. On estime que seulement environ 14% des poisons du corps sont éliminés par les intestins. Vous pouvez présenter des mouvements intestinaux copieux et réguliers et cependant être plein de toxines.



Considérons la part des poumons dans l’élimination des toxines et dans votre santé.


Le Dr. KELLOG qui, à Battle Creek, possédait l’établissement sanitaire le plus grand du monde, consacré à la guérison par les moyens naturels, disait jadis : «Pour une vie longue et vigoureuse, aucun qualificatif physique n’est plus importante qu’un développement pulmonaire accusé. L’intensité et l’efficience de la vie de l’individu dépend largement du volume et des caractéristiques de l’air qui habituellement pénètre et sort de ses poumons.


La meilleure époque pour le développement des poumons se situe dans l’enfance et la jeunesse. Le meilleur de tous les moyens d’accroissement de l’amplitude de thoracique est la pratique de la course et des sports actifs de toute catégorie.

«Le grimper en montagne, la montée et la descente d’escaliers et tous les genres d’exercices qui vous obligent à respirer profondément sont des moyens effectifs de développement de la poitrine. Des exercices de cette sorte sont de loin supérieurs aux exercices respiratoires de quelque genre que ce soit. Les exercices respiratoires dans lesquels les poumons s’efforcent, par un mouvement volontaire, d’emmagasiner un volume d’air dépassant la normale, deviennent rapidement ennuyeux. L’effort appartient au domaine de la volonté pure, c’est pourquoi les muscles sont bientôt fatigués.


«Cependant, quand la soif d’air a pour origine quelque exercice actif qui remplit le sang d’acide carbonique, de sorte qu’une respiration plus profonde et plus rapide soit nécessaire pour débarrasser le corps de ce gaz empoisonnant et le remplacer par une fourniture accrue d’oxygène, alors l’acte respiratoire n’est plus difficile ou ennuyeux, mais au contraire devient un plaisir et une récompense.


«L’impulsion venant des centres respiratoires produit une excitation telle sur les muscles respiratoires, que ces derniers exécutent les mouvements respiratoires facilement et avec force, ventilant chaque portion des poumons, et remplissant chaque cellule à sa capacité maximum. Les coureurs et autres qui pratiquent l’exercice vigoureux sont habituellement en possession d’une poitrine développée et active, alors que les personnes sédentaires ont des poitrines à capacité limitée et à parois rigides.


Quand une poitrine n’est pas exercer fréquemment à son maximum de rendement, elle perd rapidement de sa flexibilité ».

Je pense que la plupart des Hygiénistes sont d’accord avec le Dr. KELLOG, dans sa croyance que l’exercice qui vous oblige à respirer profondément est supérieur aux simples exercices de respiration.


Une grande capacité pulmonaire est en elle-même une grande source de santé, vigueur, énergie et puissance. Ceci signifie la possibilité de faire pénétrer davantage d’oxygène pour purifier et nettoyer le sang. Si vous respirez surtout par la bouche, vous ne respirerez pas aussi profondément que si la respiration s’effectuait par le nez.


Les narines humaines sont tapissées d’un revêtement délicatement fibreux, dont les fonctions sont de réchauffer, purifier et ralentir légèrement l’arrivée d’air avant son entrée dans les poumons. Ceci est une merveilleuse précaution de la nature est une affaire d’importance plus grande qu’on ne le suppose généralement, parce que les substances qui seraient nocives aux poumons, respirées par la bouche, sont filtrées par le nez.


Un homme nommé George CATLIN passa la plus grande partie de sa vie parmi les Indiens d’Amérique. Il fut frappé par leur santé supérieure et leur grande endurance et décida d’en trouver la raison. Il passa 30 ans en études et recherches ; durant ce temps, il visita et vécut avec 150 tribus différentes totalisant 2 millions de personnes. Il trouva très peu de maladies, seulement trois ou quatre déficients mentaux, est le même nombre de sourds et muets.


Il vint à la conclusion que la raison de l’excellente santé des indiens étaient qu’ils respiraient tous par le nez !


Il écrivit un livre intitulé Shut Your Mouth (Fermez votre bouche), qui eut une large vente et éveilla un grand intérêt. Il nous dit combien fréquemment il avait observé les mères indiennes s’assurer, dès la naissance de leur enfant, que leur respiration s’effectue correctement par le nez. Si cette respiration correcte ne s’effectuait pas, la mère maintenait fermer les lèvres, de façon telle que la respiration nasale soit obligée, dans un débit aisé et naturel. Si des difficultés se produisaient encore, elle nouait une bande de cuir sous le menton, passant par le sommet du crâne, et un autre bandeau sur les lèvres.


George WHARTON JAMES fut un autre homme qui passa une grande partie de sa vie parmi les indiens. De même que Catlin, il fut également frappé par leur santé superbe et souligna l’importance de la respiration nasale comme contribution à cet état de santé. Il nous fait également connaître les exercices respiratoires imposés par les mères indiennes, et la part importante prise par des exercices de course.


Il nous dit que pour se conformer à certains enseignements religieux, on obligeait les jeunes gens à parcourir des distances de 10, 20 et 30 milles certains matins. Il nous dit qu’il n’était pas rare de voir certains de ces coureurs effectuer des trajets de 40 milles et être de retour en 24 heures. A plusieurs reprises, il chargea un jeune homme du port de messages à destination d’une ville située à 72 milles, et le jeune homme était de retour dans le délai de 72 heures. Il nous parle de la photo qu’il prit d’un homme âgé, le matin de son retour d’une course de 80 milles, et l’homme ne présentait pas la moindre trace de fatigue.


Tout comme votre bouche avec son sens du goût est le gardien de votre système digestif, le nez est le gardien de votre système respiratoire.

Quand l’air est mauvais, vos poumons se contractent instinctivement et n’effectuent que des respirations superficielles.


Par contraste, voyez ce qui se produit en montagne ou sur les bords de mer. Quel délice alors de respirer profondément. Des gens obligés de respirer un air mauvais, au fond d’un puits par exemple, ne s’asphyxient pas de suite, s’ils respirent par le nez. Are WAERLAND, le suédois qui fait autorité en matière de santé, nous dit dans son livre, IN THE CAULDRON OF DISEASE (Dans le Chaudron de la Maladie), comment dans sa jeunesse, il se vit obligé d’abandonner ses conférences par suite de troubles de la gorge, qu’il découvrit être liés à sa respiration effectuée par la bouche.

Il se rétablit complètement en rééduquant sa respiration. Par la suite, il put parler en de longues conférences, sans difficultés.


Un autre moyen correctif de la respiration buccale est de placer un morceau de celluloïd ou une substance similaire, entre les lèvres et les dents, pendant le sommeil. Ceci vous oblige à respirer par le nez, et au bout d’un certain temps, la respiration s’effectue sans cet artifice.


Il est très important de disposer d’une abondance d’air frais pendant le sommeil, le jeûne ou la maladie.


Pendant le sommeil, le corps absorbe environ 4 fois autant d’oxyde de carbone qu’à l’état de veille ; ces chiffres sont probablement accrus pendant le jeûne et la maladie. A moins de disposer d’une fourniture consistante d’air frais pénétrant dans la chambre, avec rejet de l’air stagnant, vous respirer un air qui contient certains éléments toxiques que votre corps élimine.


Aucune maison n’est bien ventilée.


Si vous y pénétrez, venant de l’extérieur, vous constaterez toujours une différence. Même si vous disposez de fenêtres sur les quatre côtés de la pièce, l’air stagne dans certaines parties et il n’est pas aussi frais qu’à l’extérieur.


Vous devez être habitué à l’air frais pour l’apprécié réellement. Je vis à la campagne, passe une bonne partie de la journée au dehors et alors en plein air. Avant de dormir en plein air, je pensais que ma chambre était bien aérée, mais je peux vous assurer qu’il y a une énorme différence. Quand nous respirons habituellement un air qui n’est pas si frais, nos corps s’y habituent.


Mais une fois accoutumé à respirer l’air extérieur la plupart du temps, même le meilleur des airs intérieurs parait confiné.


Le principe cardinal d’une bonne ventilation est la circulation de l’air.

La pièce la mieux ventilée a des ouvertures, fenêtres ou portes, sur les 4 côtés de la pièce. Les fenêtres devraient être ouvertes dans le bas et dans leur extrémité supérieure. Cela permet à l’air frais d’entrer par le bas de la fenêtre et à l’air confiné de s’échapper par le haut. L’air confiné s’élève et il est important de provoquer sa sortie.


N’ayez pas peur des courants d’air, ou de l’air froid. Un courant d’air est de l’air frais en mouvement, qui est plus pur que l’air au repos. L’air froid contient d’avantage d’oxygène. Si vous «attrapez» un rhume, c’est parce que vous étiez intoxiqué, et l’air frais vous aide à éliminer les toxines.


Il est particulièrement important de disposer d’une abondance d’air frais en période de jeûne. Ceux d’entre vous qui ont approché des malades en train de jeûner, savent à quel point leur haleine est mauvaise, occupée qu’elle est à éliminer les toxines par les poumons. A moins que cet air empoisonné ne soit rapidement rejeté à l’extérieur, et que de l’air frais ne soit apporté, le jeûneur respire certains de ses propres poisons, qui doivent à nouveau être éliminés. Inutiles de dire que les résultats dans ces cas, ne sont pas aussi bons ou aussi rapides que lorsque la ventilation est bonne.


Toutes nos pièces à HYGIENIC HEAVEN sont ventilées de 2 ou3 côtés. Nous disons à tous nos malades nouveaux de tenir ouvertes tout le temps leurs fenêtres et portes, excepté évidemment pendant une période de pluie. Vous seriez surpris si je vous faisais part de la difficulté à obtenir de la plupart d’entre eux, au premier abord, cette ouverture, particulièrement par temps frais. Nous avons des sources de chaleur dans chaque lit, et des bouillottes sont disponibles, de sorte que les malades n’éprouvent aucune difficulté à se tenir au chaud mais, même ainsi, nous devons persuader et insister de nombreuses fois auprès de certains malades pour voir notre conseil suivi.

La raison principale pour laquelle j’ai choisi ce sujet de l’air pur, est ma stupéfaction de voir que tant de gens qui s’inquiètent de leur santé, négligent la bonne ventilation de leur chambre à coucher.


Des gens qui accordent une attention étroite à d’autres lois de la vie, négligent souvent celle-ci. La peau «respire»également.


Le Dr LINDLAHR souligne également l’importance des bains d’air, prétendant qu’ils ont autant de valeur que les bains de soleil. Sylvester GRAHAM, de son côté, pensait que la peau respire et soulignait l’importance d’une aération correcte de nos lits et le port de vêtements légers et poreux.


Le Dr.Donald S. LAIRD, le psychologue bien connu, fournit une démonstration convaincante pour étayer ces croyances. Il parle d’une expérience effectuée en Allemagne. Au moyen de rideaux en caoutchouc, absolument étanches, une chambre fut réduite aux seules dimensions d’un homme, avec une poche d’air de 5 pieds de côtés. Un homme fut introduit afin de respirer le même air jusqu’à satiété. Il devint graduellement fatigué, indolent, légèrement nauséeux, et finalement s’évanouit. Deux autres personnes furent placées avec leur tête à l’intérieur de la chambre, mais avec leur corps à l’extérieur, exposé à l’air. Après une exposition égale en durée à celle du premier homme, ne furent constatés aucun des effets mauvais de la première expérience. LAIRD fit l’affirmation étonnante que «l’air sur notre corps est tout aussi important que l’air dans nos poumons».


Les Indous croient que nous extrayons notre énergie de l’air. Le Dr.TILDEN pensait que «l’air contient quelque substance vitale indécelable à l’analyse chimique». CRILLES et d’autres ont montré que nos corps sont parcourus par des courants électriques. Certains auteurs pensent que cette électricité vient de l’air.

Pour résumer : efforcez-vous à une ventilation maximum de vos chambres à coucher, ou mieux, dormez en plein air ; vivez dans un endroit où l’air est pur ; prenez chaque jour une ration d’exercice suffisante qui vous oblige à la respiration profonde ; respirez par le nez.


SOCRATE nous parle d’un de ses disciples qui avait l’habitude de se rendre chez un médecin, habitant une ville distante de huit milles, en courant tant à l’aller qu’au retour. L’homme obtint d’excellents résultats. Je pense alors qu’ils obtiendraient des résultats meilleurs que ceux obtenus actuellement.


TRADUIT DE DR SHELTON’S HYGIENIC REVIEW PAR GEORGES WYCKAERT


Avec tout mon amour <3


La santé par l'hygiénisme - Eatman

Thomas Defranoux

 
 
 

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