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Processus d’élimination / Première partie

Le processus d’élimination, mal connu, voir pas même regardé par la science et la médecine actuelle, est selon moi le plus important des 4 grands mouvements de la prise alimentaire jusqu’à l’extraction des déchets par les émonctoires principaux (reins, peau, poumon, intestin (côlon)) qui sont : la digestion ; l’assimilation ; l’utilisation ; l’élimination.

Comme je vous le disais, aujourd’hui on examine largement ce que l’on mange, ce que l’on absorbe, on est même très fort là-dedans. Mais on ne s’intéresse a contrario à ce que l’on peut éliminer.
Alors que c’est le volet le plus important, simplement car dans l’organisme, la plus grande partie des systèmes, processus, glandes et hormones, etc. sont dédiés au volet de à l’élimination.
Comme la nature nous le montre, et qui est une règle fondamentale de toute vie sur terre, c’est qu’elle est faite pour donner, donner, donner sans attendre de recevoir ! Nous sommes des êtres de don, d’amour…Donc pour moi, une approche de la physiologie est de s’intéresser à ce que l’on peut éliminer plutôt qu’à ce que contient ce que l’on absorbe.

Nous allons par conséquent nous pencher particulièrement sur ce processus qui nécessite d’être compris.

L’élimination est un processus enchaînement qui commence par le traitement, si je peux dire, d’une toxine par l’action régulatrice spécifique à celle-ci dans le corps jusqu’à son expulsion par les portes de sortie que sont nos émonctoires (1. Côlon ; 2. Reins ; 3. Poumons ; 4. Peau ; ainsi que le nez, les oreilles et même les yeux).

Sachant que les deux organes les plus propices, et qui y sont totalement voués d’ailleurs, sont le côlon et les reins.
Pour comprendre ce processus, nous allons donc nous intéresser dans un premier temps au système dit LYMPHATIQUE .

Le système lymphatique :

Les déchets, pour atteindre les émonctoires, empruntent soit la voie veineuse du système sanguin, soit le réseau lymphatique qui est la voie le chemin de l’élimination le plus important, en plus de ses autres fonctions.

Le système lymphatique se forme à partir des capillaires lymphatiques, ceux-ci se réunissent pour constituer des vaisseaux lymphatiques. La lymphe qui circule dans notre organisme (qui est la même que le liquide dit interstitiel)

Le liquide lymphatique lui nécessite des lipides, car il fonctionne sur sa base d’acide gras, comme les protides qui vont essentiellement participer à la croissance et au rétablissement musculaire. Les glucides (sucre) « qui suite au métabolisme terminera en carbone, Nourriture principal de nos cellules »
Donc comme je le disais, le liquide traverse les parois des capillaires lymphatiques pour constituer et renouveler le volume de la lymphe et pour permettre aux déchets de quitter les tissus organiques.

Un nombre conséquent de ces vaisseaux aboutit dans ce que l’on appelle un GANGLION LYMPHATIQUE, d’où ressort un seul vaisseau dont le calibre et plus grand.

Les plus gros des vaisseaux confluent pour former les TRONCS LYMPHATIQUES. Le plus important d’entre eux est le CANAL THORACIQUE, Il se déverse dans la circulation sanguine au niveau des veines sous-clavières. Cela signifie que les déchets qui étaient jusqu’à présent transportés par le courant lymphatique gagnent alors un émonctoire en utilisant la voie sanguine.

Le capillaire sanguin et le capillaire lymphatique travaillent donc en harmonie dans l’évacuation des déchets. Car en fait, il y a du sang et de la lymphe partout dans le corps, en permanence.
Lorsque la circulation veineuse est défectueuse, le système lymphatique cherche à compenser les déficiences du système sanguin en intensifiant son propre travail, ou alors le réseau capillaire veineux peut augmenter son activité pour soulager celle du système lymphatique.
Le traitement s’effectue surtout dans ce que l’on appelle des GANGLIONS LYMPHATIQUES.

Les ganglions lymphatiques sont disposés en groupes le long des vaisseaux lymphatiques. Leurs rôles sont multiples, mais toujours en rapport avec le nettoyage des TOXINES (autrefois dites les humeurs). On les trouve en grand nombre dans la région du cou (amygdale), les aisselles et l’aine.

Les ganglions lymphatiques sont comme des stations d’épuration, ils sont là pour nous défendre contre le processus infectieux, ils constituent les sites les plus importants de production de lymphocytes, les globules blancs.

Lorsque le corps est trop toxique par exemple, la fabrication de globules blancs augmente rapidement et proportionnellement à la toxicité de l’organisme. Ce sont les ganglions les plus proches de l’endroit où se situe l’agression qui réagissent en premier. Les ganglions enflammés sont tuméfiés, chauds et douloureux à la pression.

Leur travail des ganglions peut être insuffisant, si bien que le filtrage, la dégradation et le transport des déchets se feront difficilement. De plus, si la production de lymphocytes est insuffisante, l’organisme se défend mal face aux agressions microbiennes ou autres, et devient donc trop réceptif à l’infection générale.

Parmi les organes producteurs de lymphocytes, on trouve à côté des ganglions lymphatiques : la rate, le thymus, les amygdales et l’appendice du cæcum.

Le bon fonctionnement du système lymphatique est ainsi primordial (l’un des plus importants selon moi), car non seulement il participe grandement au volet de l’élimination, mais il joue aussi un rôle clef dans la défense de notre organisme !


Le système lymphatique, je pense, doit être bien compris ET RESPECTÉ.

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