Entre « fatigue et stimulation »
La fatigue « chronique »
Notre FOIE serait-il paresseux ?
Je commencerai ce sujet en vous posant la question suivante :
Pensez-vous qu’il faudrait dire ?
« Mon foie est paresseux, je prend donc ce « remède » pour le STIMULER »
ou
« Mon foie est surmené, débordé. Je dois le reposer et m’intéresser à la cause des causes de son débordement »
Est-ce la faute à pas de chance « Pasteur », ou simplement car mon mode de vie n’est pas en adéquation avec les lois du vivant et les besoins de l’organisme ?
Notre symptôme, notre maux ou bien notre pathologie (pour le cas la fatigue « l’épuisement ») a toujours une cause bien profonde, et c’est toujours celle-ci qu’il faut aller chercher pour corriger le déséquilibre.
Autrement dit, si la fatigue, « l’épuisement » se fait ressentir, c’est pour la simple et bonne raison qu’il n’y a plus d’énergie nerveuse.
Première cause…
Deuxièmement, si nous n’avons plus d’énergie c’est pour la simple et bonne raison que nous avons vidé les « batteries ».
Deuxième cause…
Là ça commence à être intéressant... car cela soulève une question qui paraît toute bête et simple mais dont on oublie trop souvent d’émettre : Quelles sont les causes qui m’ont amenées à ne plus avoir de batteries ?
L’activité accrue fait dépenser de l’énergie nerveuse alors que le repos, le sommeil la préserve et la conserve tout en l’emmagasinant.
Plus un organe est stimulé (ou obstrué : toxines, stress, pollution, mode de vie etc) moins il devient capable de remplir ses fonctions. Donnez-lui un repos suffisant pour permettre la récupération, la réforme et la réparation, et sa vigueur et son efficience fonctionnelle en seront augmentées.
Il en va donc de même pour notre système nerveux !
Intéressons-nous donc dans un premier temps, au fonctionnement du système nerveux
Le système nerveux se développe dans l'ensemble du corps humain et comprend des éléments très différents dans leurs formes et leurs fonctions. Il est divisé en deux systèmes complémentaires, le système nerveux périphérique et le système nerveux central.
Le système nerveux périphérique comprend l'ensemble des tissus nerveux qui parcourent le corps. Il a une double fonction : recevoir des informations par les capteurs sensoriels et les transmettre au système nerveux central, et activer les fonctions motrices commandées par le système nerveux central. Il est constitué de deux parties : celle, somatique, activant les muscles du squelette et celle, autonome, rattachée aux viscères.
Le système nerveux central , quant à lui, correspond à l'encéphale et à la moelle épinière. Il est le centre de traitement de l'information.
« Nous regarderons dans cette article les grandes généralités du système nerveux. Un autre article pourra être mis en place, plus détaillé si les demandes des auditeurs sont nombreuses.»
Les nerfs «(les tissus nerveux) des systèmes nerveux « sympathique et parasympathique » constituent le système nerveux autonome (ou végétatif), qui est responsable de la régulation des fonctions automatiques internes de l'organisme (par exemples : digestion, transpiration...).
Par leurs actions opposées, les systèmes sympathique et parasympathique contrôlent l'activité de plusieurs organes et fonctions.
Leurs cellules nerveuses (neurone) innervent (émettre l’impulsion nerveuse) les cellules des muscles lisses (présents dans la paroi de nombreux organes), du muscle cardiaque, des glandes et des cellules du système immunitaire etc.
Le système nerveux sympathique
L'activation du système nerveux sympathique prépare l'organisme à l'action.
Devant un stress important il dilate les bronches, accélère l'activité cardiaque et respiratoire, augmente la tension artérielle, dilate les pupilles et augmente la transpiration. Il diminue l'activité digestive. Ce système est associé à l'activité de deux neurotransmetteur : la noradrénaline et l'adrénaline.
Le système nerveux parasympathique
L'activation du système nerveux parasympathique, à l'inverse, correspond à une réponse de relaxation. Il induit un ralentissement général des fonctions de l'organisme. Le rythme cardiaque et l'activité respiratoire sont ralentis et la tension artérielle diminuée. La fonction digestive et l'appétit sexuel sont favorisés. Ce système est associé au *neurotransmetteur acétylcholine.
Ces deux systèmes constituent le système nerveux autonome, lequel constitue, avec le système nerveux somatique, le système nerveux périphérique :
Qu'est-ce que les systèmes nerveux somatique et autonome (végétatif) ?
Les systèmes nerveux somatique et autonome (ou végétatif) constituent les deux composantes du système nerveux périphérique qui transmet les informations entre les organes et le système nerveux central (constitué de la moelle épinière et du cerveau).
Le système nerveux somatique participe à la relation de l'organisme avec l'extérieur alors que le système nerveux autonome est responsable de la régulation des fonctions vitales internes.
Le système nerveux somatique achemine les informations provenant des organes sensoriels vers le cerveau (fibres afférentes), et les informations en provenance du cerveau vers les muscles squelettiques (fibres efférentes). Il correspond au système nerveux sensitif, qui permet la perception, et au système nerveux moteur, qui permet les mouvements volontaires.
Le système nerveux autonome (ou végétatif)
Le système nerveux autonome (ou végétatif) est responsable des fonctions automatiques de l'organisme (digestion, rythme cardiaque, transpiration…). Il comprend deux systèmes : les systèmes nerveux sympathique et parasympathique.
*Un neurotransmetteur est une substance chimique qui transmet l’information d’une cellule nerveuse (neurone) à une autre, en traversant l’espace situé entre ces cellules, la synapse.
La libération de neurotransmetteurs résulte d'un influx nerveux émis par la cellule nerveuse. Le neurone qui émet l'influx et libère les neurotransmetteurs est qualifié de pré-synaptique et celui qui le reçoit, de post-synaptique.
Libérés à l’extrémité d’un neurone lors de la propagation d'un influx nerveux, les neurotransmetteurs sont captés par les neurones post-synaptiques au moyen de récepteurs spécialisés situés sur leurs membranes.
Voilà pour les généralité du système nerveux.
Globalement ceci est un peu complexe et c’est toujours le fouillis au départ pour bien comprendre.
Comprenons tout de même que le corps voit son système nerveux reparti en deux grands pôles importants : sympathique et parasympathique.
Le sympathique est le système nerveux catabolique qui va dans le sens de la dégradation, de la consommation, et en outre de l’épuisement.
Le parasympathique est le système nerveux anabolique qui lui à l’inverse va dans le sens de la préservation, du maintien (du stock), conservateur, en outre régénérant.
Maintenant on peut se dire :
« Si mon mode de vie m’amène trop au catabolisme… J’irai à l’épuisement.
A l’inverse, si je vais dans l’anabolisme… Je serai en bonne forme. »
Pour en revenir aux faits, quand on est fatigué, épuisé, comme je le disais au début de l’article nous ne cherchons malheureusement pas la cause, de la cause, de la cause… Mais nous cherchons plutôt une recette miracle, un traitement , un médicament, une plante pour nous sortir de notre état et retrouver la forme.
De plus, même quand nous désignons une ou plusieurs causes, ce n’est jamais nous-même… C’est le travail, le ménage, les enfants etc qui est souvent remis en cause.
Du coup, nous cherchons ailleurs un coupable qui n’est finalement pas autre part qu’en nous ! Ces derniers « accusés » ne sont pas la cause de notre épuisement.
Entendez bien que le travail, comme l’activité physique, ne permet pas à elle seule d’arriver à l’épuisement « Chronique ». Il y a quelques années en arrière, le travail, ou les enfants, étaient bien présents et pourtant notre fatigue se faisait moins ressentir… C’est à force de surmenage, de stress, d’énervation, de toxémie, et de vivre à l’encontre des lois naturelles du vivant, que nous arrivons à l’épuisement et la fatigue « chronique »
Nous cherchons un coupable et donc nous pensons que nous n’avons rien fait, que nous sommes innocent, que nous ne pouvons rien y faire et donc nous cherchons un sauveur…
Mais le seul qui puisse nous sauver, c’est nous, notre corps !
Nous allons donc faute de changement de mode de vie, chercher un sauveur et notre meilleur ami deviendra donc la stimulation.
Café, thé, alcool, drogue, médicament, plante, huile essentielle, compléments alimentaires, sucre, sel, cacao (chocolat) etc... Ou encore TV (film ou console de jeux), sortie festive (attractive), les sensations fortes, musique etc. Ou encore à travers la « sur nutrition » les épices etc.
Alors que nos meilleurs amis devraient être : le repos, la relaxation, la méditation, le sommeil et le jeûne.
La stimulation n’agira jamais dans le sens de la préservation de l’organisme mais à l’inverse dans sa dégradation à long terme.
Elles sera toujours suivie d’une dépression (en tant que réaction) proportionnellement à cette stimulation. Cela devrait nous révéler la caractéristique de gaspillage de la stimulation. En supposant que l’on gagne quelque chose durant la stimulation, nous verrons que cela est perdu dans la réaction. En effet, plus nous semblons gagner, plus nous perdons en réalité.
La stimulation que procure tout stimulant diminue progressivement tandis que la dépression qui s’ensuit augmente progressivement au fur et à mesure que l’on poursuit avec le stimulant.
Alors on va réclamer des doses plus fortes ou plus fréquentes ou différentes, mais la période de récupération sera plus longue…
De plus, l’usage de stimulants, de médicaments, de suppléments etc. ne traitent que des symptômes, s’ingèrent dans les fonctions du corps et ignorent les causes du trouble.
On cherche à restaurer la santé en forçant l’action du corps plutôt qu’en corrigeant les causes de la « maladie »
" À la fin du XIXe siècle, les spécialistes des maux nerveux révèlent une nouvelle forme de fatigue. Ainsi Charles Féré, médecin chef à l’hôpital Bicêtre, en visite dans les ateliers Lumière à Lyon s’étonne de l’agitation des ouvriers travaillant dans une salle éclairée de vitres rouges. Ils sont bruyants, gesticulent et chantent à tue-tête.
Il y a à cela une conséquence morale : les hommes sont inconvenants avec les femmes. Tous sont très fatigués à la fin de la journée. À l’inverse, des vitres vertes n’ont pas cette influence. Une fatigue liée au pouvoir excito-moteur d’une stimulation sensorielle est alors identifiée.
L’importance de cette découverte mérite d’entrer dans les détails de sa formulation. Pour valider sa théorie, Féré utilise l’ergographe dans une série de reprises dont il compare les résultats avec ou sans excitant « stimulant ». Grâce à cet appareil reproduisant les tracés d’un stylet relié au médius lorsque le doigt fléchit pour soulever un poids, Féré observe que la lumière rouge, excitante au début du travail, perd vite son effet et amène promptement la fatigue nerveuse constatée par la diminution du nombre des tracés.
Il note aussi que les essences et les éthers composant les boissons alcooliques influencent l’activité motrice par l’excitation de l’odorat.
Mais l’expérience l’enseigne, une excitation entraîne un effet déprimant.
Chez le courtier en musc, l’excitation olfactive décuple un temps les forces, mais l’exaltation olfactive déprime le système nerveux.
Autrement dit, l’hyperexcitabilité musculaire consécutive aux stimulations sensorielles s’accompagne d’une décharge des forces de l’innervation, d’une « hémorragie nerveuse, dit Féré, qui constitue chez l’ouvrier une hystérie expérimentale momentanée ».
Certes l’homme surmené n’est pas un hystérique qui s’ignore, mais il en a la réaction nerveuse.
Suivant les représentations de l’époque, ce résultat est redevable à l’épuisement de la réserve d’énergie des cellules nerveuses dans la région motrice du cerveau, là où s’accumulent d’ordinaire comme dans un condensateur les réserves de fluide nerveux destinées à passer à l’état dynamique.
Mais à la différence du véritable condensateur électrique, à l’heuristique inséparable des théories neurologiques, l’écroulement brutal des forces de l’innervation livre la singularité de la fatigue par décharge de l’appareil nerveux.
Un champ nouveau s’offre dorénavant aux investigations scientifiques, et à la fin du XIXe siècle l’hypothèse de la catharsis nerveuse signe une hygiène du travail en devenir.
Elle s’intéresse aux formes prises par les faiblesses du corps lorsque les conditions d’existence altèrent la capacité de résistance à l’agression des sens.
Or durant le temps où les experts identifient les causes imposant au cerveau un travail au-dessus de ses forces, un objet d’hygiène apparaît qui jusque-là n’était pas pris en compte. "
Je vous donne cet exemple pour vous faire comprendre qu’il y a déjà longtemps que nous savons qu’un stimulant sera toujours symptomatique et se verra toujours suivi d’une énervation, d’un épuisement toujours plus conséquent.
Pensons donc désormais à juste fermer le robinet ;)
Supposons que nous ayons affaire à un patient très toxémique et qu’il soit utile d’éliminer toutes ses toxines accumulées par un mode de vie « malsain » ne respectant pas les lois du vivant et les besoins biologiques de notre organisme.
Si nous stimulons ses organes d’élimination et que nous ignorons les causes de son état toxique, alors nous serons comme celui qui cherche à vider une baignoire sans fermer le robinet !
Il vide et recommence à vider jusqu’à s’épuiser lui-même et en fin de compte il voit la baignoire aussi pleine qu’au début (voir plus).
De la même façon, nous donnons des coup de fouet à l’organisme par l’usage de tonique ou de stimulant pour que celui-ci travaille davantage et nous continuons ce programme jusqu’à ce que l’organisme ou ses organes eux-mêmes soient épuisés, pour se retrouver à la fin aussi toxémique voire plus qu’au début.
Et nous n’aurons jamais réglé la cause de la cause…
Voilà je pense qu’avec ça vous avez déjà un bon bagage pour commencer votre régénération et votre retour vers la pleine santé et ainsi sortir de l’épuisement.
Mais pour aller approfondir, la solution qui s’offre a vous pour parvenir à vos fins ne dépend que de vous, je ne peux vous décrire plus comment faire car la responsabilité vient de vous et que personne ne vous connaît mieux que vous-même…
De plus, cet article n’est en rien une consultation individualisée et ne peut faire l’office de conseils, de régimes ou de n’importe quels traitements homéopathiques quels qu’ils soient.
En hygiénisme on ne conseille jamais de substituts, ou de purge, de stimulant, de médicament quels qu’ils soient (sauf pour des cas très précis et qui font l’objet d’une étude de terrain et mode de vie spécifique…).
Mais nous faisons simplement confiance en la puissance régénératrice du corps, une fois le bilan dressé et la cause des causes des causes trouvée et supprimée !
Mais rien ne vous empêche désormais de peaufiner vos recherches par vous-même pour mettre en place les meilleures choses pour vous… N’oubliez pas que l’important est la pratique et non de rester sur des théories…
Mais si vous n’avez pas l’envie, ni même le temps, le courage ou peu importe, vous pouvez toujours consulter un naturopathe ou un hygiéniste pour un éventuel suivi.
Je vous remercie pour le temps que vous avez accordé à la lecture de l’article et j’espère avoir été assez compréhensible.
N’hésitez pas à donner vos avis, posez vos questions dans les commentaires et à mettre un petit pouce en avant ainsi qu’à partager l’article autant que vous le voulez si vous avez aimé.
Bien à vous
Eatman